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Tunnillie, Ashevak

Ashevak Tunnillie est né le 2 novembre 1956 à Cape Dorset. Il est le fils de Tayaraq et du maître sculpteur Qavaroak (Kabubuwa) Tunnillie. Ashevak a un style qui se rapproche de celui de son père, mais qui en est distinct. Son travail représente bien la fluidité des mouvements et met en valeur la nature particulière de la pierre. Habile à créer des sculptures en ronde-bosse, Ashevak utilise à la fois l’espace positif et négatif, ce qui donne à sa sculpture une ouverture et une forte présence. Ses œuvres ont fait partie du projet «Masters of the Arctic: An Exhibition of Contemporary Inuit Masterworks», exposition qui a voyagé pendant plus d’une décennie.»

—extrait de Cape Dorset Sculpture

EXPOSITIONS :

1983 An Enduring Tradition II: Inuit Carving

from the Northwest Territories

Inuit Gallery of Vancouver

Vancouver, Colombie-Britannique

(catalogue illustré)

Septembre – octobre 1984 On the Land

The Arctic Circle

Los Angeles, Californie, É.-U.

Novembre – décembre 1984 Contemporary Art: Cape Dorset

Guilde canadienne des métiers d’arts, Québec

Montréal, Québec

Novembre – décembre 1985 Cape Dorset Sculpture

Guilde canadienne des métiers d’arts, Québec

Montréal, Québec

Novembre – décembre 1986 Art Inuit

Guilde canadienne des métiers d’arts, Québec

Montréal, Québec

Novembre – décembre 1987 Art Inuit

Guilde canadienne des métiers d’arts,

Québec

Décembre 1987 – janvier 1988 The Art of the Eskimo

Newman Galleries

Bryn Mawr, Pennsylvanie, É.-U.

Qiatsuq, Palaya

Padlaya Qiatsuk (Palaya: Qiatsoo)
Date de naissance: 10 mai 1965
Lieu de naissance: Cape Dorset
résidence: Cape Dorset
moyen / Matériaux: Sculpture – Pierre – Serpentine et le marbre
Palaya est le fils du sculpteur bien connu et graveur Lukta Qiatsuq. Palaya appris à sculpter à l’âge de douze ans en regardant son père.
Transformations et le chamanisme sont quelques-uns des thèmes de prédilection de cet artiste, mais il aime aussi sculpter des animaux et des oiseaux. Il puise son inspiration dans les histoires qu’il a racontées dans son enfance par son grand-père Kiakshuk. Palaya s’efforce de maintenir la culture inuite vivant à travers son travail
Un artiste très recherché, Palaya a exposé troughout Amérique du Nord et en Europe
Expositions:..

Mai 1986 Une nouvelle sélection de sculptures Masterful

De Cape Dorset

Houston North Gallery

Lunenburg, Nouvelle-Écosse
Juillet – Août 1986 L’art et la Matière: Peintures au sable

de Claude Durand – Sculptures d’Art

Conseil Municipal

Le Comite d’Animation Culturelle

Deauville-Touques, France
Octobre 1987 [L’art inuit]

Présenté par l’Iglou Esquimau Art, Douai

Chambre de Commerce de moins de

Châteauroux, France
Octobre 1988 Tundra & Ice: Images de pierre de

Les animaux et l’homme

présenté par Orca Aart à la

Club des Aventuriers

Chicago, Illinois
février 1989 Photos de l’Arctique: Sculptures principales par

Chef de file canadien contemporain
Eskimo

(Inuit)
Artistes

à D / Erlien beaux-arts limitée

présenté par Orca Aart, Chicago

Milwaukee, Wisconsin, USA
juin 1989 Maîtres de l’Arctique: Une
Exposition

d’Masterworks inuit contemporain

Présenté par l’Amway Corporation

à l’Organisation des Nations Unies
Assemblée générale

New York, New York, U.S.A.

(Visite)

(Catalogue illustré)
Juin – Sept 1991 Granville Island Sculpture Inuit du Canada

Exposition (deuxième exposition)

Vancouver Art Inuit Société

Vancouver, Colombie-Britannique
Mars – Avril 1993 Le thème de la transformation dans l’Inuit

Sculpture

L’Toronto, Ontario
Juin – Juillet 1993 La prochaine génération – Sculpture inuit

Galerie Indigena

Stratford, Ontario
Octobre – Nov 1993 sculpture et arts graphiques du Cap

La jeune génération

Feheley Fine Arts

Toronto, Ontario
novembre-décembre 1994 Trois jeunes sculpteurs de Cape Dorset

Dessins et par Aoudla Pudlat

Albers Galerie

San Francisco, Californie, USA
Novembre – Dec 1995 Miniaturen

Inuit Galerie

Mannheim, Allemagne

(Brochure)
Collections:
Amway Environmental Foundation Collection, Ada, Michigan, USA
Ouvrages cités:
AINC, System.1995 Inuits Biographie de l’artiste.
Fisher, Kyra Vladykov. Guide des artistes de Cape Dorset. Cape Dorset: Municipalité de Cape Dorset, 2008.

Richard E. Baker

Richard E. Baker (12 février 1962) fait partie de la nation Squamish du nord de Vancouver, C.-B., de la réserve indienne Capilano. Richard est un artiste reconnu internationalement pour son art de la cîte nord-ouest. Il est aussi connu en tant qu’entrepreneur en construction et dans l’industrie du bois d’oeuvre. La lignée de Richard vient de sa grand-mère maternelle, Katherine Scow du peuple KwaKawk’kwa de la région de la cîte Nord-ouest du Pacifique. Richie a commencé à sculpter plus par curiosité que par envie d’en faire une carrière. À l’âge de douze ans, il regardait son père ainsi que d’autres sculpteurs créer de magnifiques mâts totémiques et masques dans du câdre. Il a ensuite décidé de prendre son couteau et de commencer à créer ses propres oeuvres. Sa curiosité est devenue une passion, une passion d’apprentissage et de création, ce qui l’a amené à avoir une clientèle régulière et des admirateurs de partout à  travers le monde intéressés à son travail. Richie a été invité à participer à des salons d’artisanats locaux, régionaux et nationaux.
À l’Expo de Vancouver en 1986, il a rencontré plusieurs collectionneurs, propriétaires de galerie d’art et directeurs de musée. Il a été invité à sculpter dans un contexte privé à  Montréal et à Toronto. Après plusieurs années à maîtriser les techniques de sculpture sur bois, Richie a décidé d’essayer la sculpture sur métal. Il a appris les détails complexes permettant de graver des métaux précieux comme l’or, le platine, l’argent et le bronze, ce qui l’a guidé vers une autre passion pour créer des modèles de la cîte nord-ouest, que ses admirateurs d’ici ou de loin apprécient.

Depuis 1996, Richie a son propre studio d’art autochtone de la cîte nord-ouest situé sur la réserve Capilano au nord de Vancouver, C.-B., où il travaille à créer des oeuvres personnalisées pour des mariages, des anniversaires, et d’autres cadeaux pour des particuliers ou des commerces. Un certain nombre de compagnies et d’organisations des autochtones de partout à travers le Canada lui ont commandé des bijoux et des sculptures sur bois de câdre. L’autre passion de Richie est d’enseigner l’artisanat. Il aime enseigner aux nouveaux artistes l’art de sculpter le bois et le métal. Il a son propre style qui déteint parfois sur ses élèves. Richie a son propre style et une intuition qui lui permet d’offrir le meilleur de lui-même lorsqu’il crée des oeuvres de manière traditionnelle venant compléter son entreprise.

Il y a quelques années, un de ses meilleurs amis est décédé de façon tragique. En l’honneur de son amitié et de son amour, il a demandé à un certain nombre de sculpteurs de créer un magnifique mât commémoratif qui se trouve au cimetière Squamish, en Colombie-Britannique. L’année prochaine, Richie honorera son arrière grand-mère, Katherine, lors d’un potlatch et de fêtes, auquel moment il recevra son nom ancestral.

Richie vient d’une culture riche et vivante et il est aussi fier de son héritage Kwakwakawk que Squamish. Richie s’implique dans sa communauté et il s’occupe d’aider d’autres artistes en les supportant dans leur travail et dans leurs aspirations. Richie a trois fils qui sont aussi talentueux selon leur propre style.

Larance, Steve Wikviya

De renommée internationale le maître-joaillier, Steve Wikviya Larance a remporté de nombreux prix pour sa joaillerie “ Tufa Cast ” lors d’événements prestigieux: « Eiteljorg Musuem Indian Market » (Indianapolis, IN), « Heard Museum Art Market The Heard Museum Art Market » (Phoenix, AZ) et « Le Santa Fe Indian Market » (Santa Fe, NM). Son travail a été exposé dans de nombreux musées, notamment : le Musée de Vancouver (Vancouver, CB), le musée Linden (Stuttgart, Allemagne) et le Musée National des Indiens d’Amérique, (Washington, DC). Les bijoux de Steve ont également été inclus dans une exposition itinérante « Totems de Turquoise » en 2006 – 2008. Par ailleurs il a été sélectionné en tant qu’artiste “ Smithsonian Fellow ” pour le Musée National des Indiens d’Amérique en 2007.

Ashukan

Ashukan est un mot en langue amérindienne Innue qui veut dire « un pont ». C’est le pont symbolique que le duo Ashukan, composé de Anisheniu Jean-Pierre Fontaine et Isabelle Courtois, bâtit entre les peuples.

Anisheniu est un amérindien du Canada, qui a vécu la majeure partie de sa vie dans sa communauté Innue (Montagnaise) de la côte Nord du Québec. Son expérience de vie dans la réserve indienne de Uashat et le chemin de guérison qu’il a ensuite entrepris lui ont permis de retourner aux croyances et rituels de ses ancêtres.
Isa est franco-canadienne. Immergée dans la culture amérindienne depuis de nombreuses années, elle a retrouvé dans ce peuple des gestes et coutumes semblables à celles de ses ancêtres, dans la région du Perche en France.
En tant que Ashukan, Isa et Jean-Pierre sont devenus des artistes multidisciplinaires autodidactes. Leurs créations utilisent les matériaux naturels tels que le bois, le cuir, l’os d’orignal et l’andouiller de caribou.
Jean-Pierre se spécialise dans la sculpture du bois et de l’os, de la miniature à la sculpture monumentale.

Pee, Tim

Date de naissance: Juillet 17, 1986
Lieu de naissance: Cape Dorset
résidence: Cape Dorset
moyen / Matériaux: Sculpture – Pierre-serpentine
Tim vient d’une famille mode de vie traditionnel. Il a appris à tailler de son grand-père Aoula Pee à l’âge de 11 ans. Ses sujets de prédilection sont les ours polaires, soit à pied ou en dansant.
Alors que Tim est un sculpteur à plein temps, il aime aussi les aspects de la vie traditionnelle des Inuits, comme la chasse et la pêche.

Travaux cités:
Nunavut Development Corporation. Entretien personnel avec Tim Pee. Date inconnue.

Fauteux, France

“Sensible et imaginative, ma démarche artistique s’inspire du règne animal. Mon but consiste à établir une communication non pas intellectuelle mais émotive, une communication de cœur à cœur entre l’artiste et l’amateur d’art.”

Issue d’une famille d’artistes, France Fauteux est élevée sur une maison de ferme à Shawinigan au Québec. Durant l’été, la cour devient une véritable basse-cour, peuplée de chévres, de lapins et de poules Bendey. C’est ainsi qu’elle développe sa passion pour les animaux et particulièrement les oiseaux. Les éléments de la nature et l’harmonie qui y règne constituent pour elle une source d’inspiration inépuisable. Elle adore établir des comparaisons entre le comportement animal et celui de l’humain. Par dessus tout, ce sont les textures qui la fascinent.

Elle s’initie à la céramique au Collège de Shawinigan en 1966. Durant l’apprentissage des techniques de façonnage et de modelage, elle d’couvre que le moment d’appliquer la texture est celui qu’elle préfère, puisque que c’est cette opération qui donne vie à loeuvre.

Au milieu des années’70, elle se familiarise avec les techniques de tournage à l’École de céramique Julien de Québec. Son intérêt pour les technologies des argiles et les traitements de surface l’amène à faire des recherches poussées, en particulier sur la façence. Elle s’inscrit à de nombreuses sessions de perfectionnement, notamment à l’Université Queen de Kingston, à l’Université d’Ottawa et à l’École-atelier de céramique de Québec (autrefois La Maison du Potier). Ces sessions lui permettent de rencontrer des maîtres réputés comme Ken Ferguson, Cynthia Bringell, Robert Zakin, Robin Hooper et Maurice Savoie. En 1999, assiste au symposium international Ceramic Millenium, à Amsterdam. Elle a également acquis une formation en gestion et en administration.

Elle a ouvert son atelier en 1979. Depuis, France Fauteux a participé à une cinquantaine d’expositions dans une trentaine de galeries, musées et centres culturels au Québec et à  l’étranger. Signalons, entre autres, la Shayder School of Art and Art History Gallery de Denver au Colorado, la Hammond Harkins Galleries de Bexley en Ohio, la Maison du Québec à  Barcelone, le Musée Marc-Aurèle Fortin et la Galerie des mâtiers d’art de Montréal et, enfin, la galerie Jeannine Blais de North Hatley. Ses pièces uniques font partie de plusieurs collections publiques et privées, notamment celles de la Maison Cartier de Montréal et du Fort Chambly, auxquelles s’intègrent ses reproductions de façence anglaise (cream ware) des 18e et 19e siècles. France Fauteux produit également de petites séries d’oiseaux et d’animaux en façence fine qui sont distribuées à travers le Canada.

Depuis 1992, elle enseigne à l’École-atelier de céramique de Québec et siège également au conseil d’administration de l’institution. France Fauteux est fréquemment sollicitée pour sièger sur des jurys en mâtiers d’art. Elle prononce à l’occasion des conférences et oeuvre à titre d’évaluatrice pour le Conseil des mâtiers d’art du Québec.

Takpannie, Tommy Jr.

Tommy Takpannie Jr. (Tukpanie, Tukpanee)
Date de naissance: Mars 31, 1964
Lieu de naissance: Iqaluit
résidence: Iqaluit

moyen / Matériaux: Sculpture – Pierre
Tommy Takpannie junior vient d’une famille d’artistes de talent. Son père, Tommy Takpannie principal est un sculpteur qui est bien connu pour ses pièces d’ours polaires. Tommy Jr. frères Paul et Jamasee, et sa sœur Marie, sont également sculpteurs.
Tommy Jr. est à temps plein sculpteur et son sujet de prédilection est l’ours polaire. Son style est dynamique, comme il dépeint l’ours en mouvement réaliste.

Son travail est un recueillies par des admirateurs à travers l’Amérique du Nord et dans le monde
Expositions:.
Novembre-Décembre 1989 La sculpture inuite

Guilde canadienne des métiers d’art du Québec

Montréal, Québec
Septembre-Novembre 1993 Le Bear:
Sculpture

Albers Galerie

San Francisco, Californie, USA
Octobre-Novembre 1993 La sculpture et graphique de Cape Dorset

Galerie d’art Espace

Philadelphie, Pennsylvanie, Etats-Unis
Ouvrages cités:
AINC, Biographie de l’artiste inuit System.19

Fontaine, Richard, Menutan

Richard Fontaine “Menutan” est né le 6 mars 1967 et decede le 18 janvier 2011 à Mani-Utenam, Côte-Nord du Québec. Il est devenu peintre à l’age de trente ans. Il peignait sur toile, sur tissu ou sur cuir. Son oeuvre présente des figures emblématiques de la culture amérindienne d’hier et d’aujourd’hui, des portraits touchants du peuple Innu ainsi que d’intenses scénographies d’animaux et de paysages du nord du Québec.

Akpaliapik, Manasie

«Tout ce que je fais est d’essayer de capturer l’essence de ma culture, de mes tradition, dans des choses simples comme la chasse, le port de vêtements traditionnels, l’utilisation de harpons, et les légendes. Je crois que de voir les choses est la seule façon de préserver une culture.»

Né dans un camp de chasse au nord de l’île de Baffin, Manasie Akpaliapik s’est installé avec sa famille dans la baie de l’Arctique en 1967. Il a d’abord appris à sculpter en regardant travailler ses grands-parents et sa tante. À l’âge de douze ans, il a été envoyé au pensionnat d’Iqaluit où il y avait un contrôle de la langue inuit, l’inuktitut, et des croyances traditionnelles. Cela a eu un profond impact sur Akpaliapik, qui s’est rebellé en quittant l’école à l’âge de 16 ans. Il s’est marié à une jeune femme nommé Noodloo et est retourné dans la baie de l’Arctique.

Après le décès tragique de sa femme et de leurs deux enfants dans un incendie en 1980, Akpaliapik est déménagé à Montréal. Il a recommencé à sculpter, et il a appris à utiliser de nouveaux outils et à connaître les médias. Il a aussi appris à créer des détails complexes.

Akpaliapik a toujours été intéressé à connaître plus profondément la culture inuite afin de la préserver et de la faire vivre à travers ses sculptures pour les jeunes Inuits. En 1989, il a reçu une subvention du Conseil des Arts du Canada pour retourner dans la baie de l’Arctique afin d’apprendre la danse au tambour et la fabrication de kayak, et de rechercher et recueillir des histoires racontés par les aînés. Akpaliapik a aussi passé beaucoup de temps à donner des ateliers de sculpture dans le nord et le sud.

Akpaliapik habite à Toronto et y possède également son studio.

COLLECTIONS:

Fred Jones Jr. Museum of Art at the University of Oklahoma

Revenge, 1997

MacKenzie Art Gallery, Saskatchewan

Virtual Museum of Canada

Inukshuk, 1989

Winnipeg Art Gallery, Manitoba